Malgré sa modeste superficie (2 400 hectares) ; la forêt domaniale de Bellême reste l’un des plus beaux massifs forestiers de France. Elle s’étend d’est en ouest sur un plateau crayeux qui surplombe ; vers le sud, les petites cités de Mamers et de Bellême et ; vers le nord, la ville de Mortagne. La beauté et la qualité de ses futaies de chêne en fort ; un lieu de promenade et d’activité cycliste très fréquenté du Perche.
Déjà exploitée au XXIIe siècle pour son bois, cette forêt attire chaque fin de semaine de nombreux amateurs de nature. Aujourd’hui, le massif est toujours exploité pour son bois de chêne d’une qualité exceptionnelle.
Un massif ancestral à parcourir à vélo
Tout d’abord, Vestige du grand massif boisé qui, à l’époque gallo-romaine ; occupait toute la région s’étendant d’Argentan à Bellême, la forêt de Bellême couvre ; sur 11 km de longueur et 2 à 3 km de largeur ; un plateau crayeux d’une altitude moyenne de 220 m. Constitué d’argiles à silex, ce plateau, dont les pentes portent des lambeaux de sables du Perche ; domine de 30 à 40 m les bocages vallonnés de la plaine. Étangs, ruisseaux, sources et allées forestières confèrent au massif une variété de sites ; et de reliefs qui lui donnent tout son cachet. Les belles routes utilisées par les passionnés de randonnées à vélo ou vélo électrique; quadrillent la forêt et datent des aménagements dont elle a fait l’objet au XVIIIe siècle.
Des champignons variés
En effet, le maintien des zones humides et la présence de nombreuses sources expliquent l’existence dans la forêt de Bellême ; de quelque 500 espèces de champignons différentes. Depuis 1953, la dernière semaine de septembre ; les Journées mycologiques e Bellême attirent des mycologues de l’Europe entière. Des cueillettes, des concours et des analyses de récolte sont organisés sur place pour tous les publics. La forêt de Bellême est réputée pour la beauté de ses futaies de chênes et de hêtres.
Une remarquable futaie de chênes à découvrir à vélo
De plus, la forêt est constituée à environ 88 % de feuillus essentiellement des hêtres et des chênes ; arbres dont le cycle de vie atteint deux cents ans, et 12 % de résineux. Dans les secteurs en creux se développe une haute futaie de chênes rouvres ; et de hêtres abritant un sous-bois dégagé. Quant aux zones hautes et sèches ; elles sont occupées par une futaie à sous-bois de houx. Depuis 1927, un chêne de la forêt de Bellême a été dédié à l’École nationale des Eaux et Forêts. Âgé de trois cents ans, ce chêne de l’École, l’un des plus anciens du massif ; se dresse à la lisière occidentale de celui-ci, près du village de La Perrière. II possède un tronc parfaitement droit ; dépassant 40 m de hauteur et mesurant 1,40 m de diamètre.
Des sources et des étangs
Pour finir, le principal étang de la forêt, celui de la Herse, qui s’étend sur une surface de 1 ha ; déploie ses eaux tranquilles au nord-est du massif ; non loin de la maison forestière de L’Hermousset. À proximité de ce lieu de pêche apprécié des touristes ; on découvre une fontaine gallo-romaine portant de mystérieuses inscriptions latines attestant que le massif a été très anciennement peuplé. Quelques secteurs particulièrement humides sont le domaine des sphaignes. Ces zones tourbeuses, ainsi que les mares ; sont autant de points d’eau où les représentants de la grande faune ; sangliers et chevreuils en tête, viennent s’abreuver.
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